- Quelle est ta vision de la femme Nodaleto ?
Tout a commencé avec mon entourage féminin… Les femmes de ma famille, ma soeur, mes tantes et mes meilleures amies. Elles sont de différentes générations, elles ont des goûts très différents et des styles opposés. Mon rêve à toujours été de créer une ligne de chaussures qui pourrait plaire à mes femmes, ces femmes qui m’inspirent tous les jours. Nodaleto c'était tout d'abord mon surnom… Ma personnalité, mon journal intime. Je voulais créer les souliers dont j’avais toujours rêvé… J’ai grandi avec ce rêve dans un coin de ma tête et je le vis depuis maintenant 3 ans. Je grandis et mûris en même temps que que la marque évolue, c’est pourquoi les collections me représentent de façon assez flagrante. Les souliers de femme-enfant, passage de l'adolescence à l'âge adulte, la maturité… La femme Nodaleto est confiante, dynamique, sensible, forte et sexy. Une véritable identité, mais surtout fidèle à elle-même. J’aime voir que des filles d'origines, d’âges, de styles différents portent mes chaussures, c’est ma plus grande satisfaction. C’est comme ça que la magie Nodaleto opère…
- Comment t'es-tu lancée dans l'aventure de l'entrepreneuriat ?
Il y a maintenant 3 ans que j’ai commencé le projet, j'ai eu un déclic… J'attendais le bon moment et d'avoir les épaules pour démarrer l'aventure. J’ai commencé à créer, dessiner et monter la marque à 24 ans, je savais que je me lançais dans l'aventure « de ma vie ». Je voulais prendre mon temps pour construire un projet solide. J’ai travaillé sur le concept, les modèles et l'univers de mon côté pendant un an. Puis j’ai rencontré mon associé Olivier Leone (directeur de l’Image Nodaleto) qui m'a aidé à développer tous les aspects de la marque, de l'histoire à la couleur, aux campagnes… On peut évidemment se lancer seul, mais c’est avant tout un travail d'équipe qui m'a aidé à entreprendre et pouvoir aller au bout de mes idées et de mes envies.
- Quelles sont tes astuces bien-être pour vivre à cent à l'heure ?
Je n'ai pas vraiment d'astuces, j’ai toujours été un peu hyper active et la chance de pouvoir beaucoup voyager. Cette année depuis le lancement de Nodaleto, nous avons entrepris beaucoup de projets, de pop-ups, de showrooms, de shootings, de voyages et de présentations à l’étranger. Cette première année est passée à une vitesse éclair et j'avais parfois envie de me poser un peu pour avoir le temps de réaliser le chemin parcouru (merci au confinement, je peux le faire tous les jours). Je pense que les moments en famille et amis sont précieux et que lorsqu’on crée sa marque, cela devient une priorité au quotidien. Il est donc primordial pour moi de pouvoir allier les deux, faire participer ma vie privée à ma vie active. Mes amies, mon entourage, sont toujours impliquées et sont mes premières clientes. Ma meilleure amie Najwa Harfouch à même posé pour la marque et c’est un rêve que nous voulions réaliser depuis plus de dix ans.
- Tes adresses fétiches à Paris ?
J’ai la chance d’avoir un entourage très créatif… Mon meilleur ami vient d’ouvrir le meilleur restaurant japonais de Paris (Olivier Leone s'occupe de la direction artiste du restaurant), qui ouvrira dès la fin du confinement : ONII-SAN : 82 Rue des Archives, 75003 Paris.
Puis, THE FRENCH BASTARDS : 61 Rue Oberkampf, 75011 Paris
Ferdi : 32 Rue du Mont Thabor, 75001 Paris
Café Kitsuné Palais Royal
Le Bon Marché Rive Gauche (où l'on retrouve D+ for care au 1er étage du magasin principal, ndlr).
- Où est-ce que tu te sens chez toi ?
Je me sens chez moi dès que je me sens en confiance, dès que j'ai des repères. J'adore voyager et découvrir… Même dans une chambre d'hôtel, dans une maison, j’ai besoin de recréer une ambiance familière ou de recréer quelques une de mes habitudes. Je suis évidemment chez moi à Paris, mais c'est surtout grâce à mon entourage, car c’est eux « mon chez moi ». Je suis aussi très souvent à Los Angeles, je retrouve mes repères la bas également, ma soeur, mes amis et mes habitudes. Comme quoi on peut se sentir aussi chez soi à des milliers de kilomètres.
- Quelle est ta vision de la mode ?
J’ai une vision assez particulière car c’est quelque chose avec lequel j’ai grandi et qui s’est développé très vite chez moi. J'ai longtemps été une simple observatrice, j’ai enregistré beaucoup d'informations et d’images dans ma tête et je pense que Nodaleto est le reflet de cette accumulation d’idées et de créativité. Ma passion : le produit. J’ai toujours été fascinée par la façon et la création. J’ai toujours été attirée par l’accessoire. Le nombre d'heures passées au travail et à la confection d’un sac ou d’une paire de souliers. Des centaines d'étapes qui sont dans le Luxe encore exécutées à la main et irremplaçables. C’est pourquoi il était très important pour moi que Nodaleto soit un produit de qualité et de création qui dure dans le temps. La mode est un véritable art et doit procurer de la joie, toujours continuer de faire rêver. C’est créer de la magie, grâce à des talents et beaucoup de travail souvent caché.
- Tes icônes et inspirations mode ?
J'ai des inspirations radicalement opposées… Du minimalisme au kitch… J’aime pouvoir jouer avec les ambiances et les décors. Principalement l'architecture et le design (des années 50-60-70). Je suis une grande fan de Mario Bellini, Pierre Paulin, Carlo Nason… Anti Lovag et l’architecture Mid Century Américaine. Beaucoup de films et des séries cultes (des années 90-2000). J'aime pouvoir mélanger intellectuel et superficiel. Je n'ai aucun problème à m'imaginer Rachel Green vivant dans La Stahl House construite par l'architecte californien Pierre Koenig en 1959, dans les Hollywood Hills de Los Angeles. Je suis une grande fan d’Azzedine Alaïa. C’était un véritable artisan et ses créations sont et resteront indémodables. C'est pour moi la plus grande force et de tout temps l'un des plus grands talents.
- Ton rêve le plus fou pour Nodaleto ?
Nodaleto c'est déjà un rêve… Le plus fou serait de voir grandir la marque et de la développer dans d'autres secteurs… Nous avons déjà lancé une collaboration avec l’artiste Anissa Kermiche. Nous avons créé un vase dans la forme de notre Bulla Corta. C'est un rêve que de créer des objets insolites en collaboration avec d'autres artistes.
- Malgré les années et les opérations "vide dressing", quelles sont les pièces dont tu ne te sépareras jamais ?
Je me sépare rarement de mes pièces (j'ai du mal car je m'attache). Lorsque je le fais c'est souvent pour donner des vêtements à des associations ou alors « une erreur de parcours », un achat trop impulsif qui pourra plaire à quelqu'un d'autre. Mais je suis plus une collectionneuse (depuis toujours de souliers). J’aime savoir que mes vêtements ou mes accessoires vont durer dans le temps, qu'ils seront toujours à la mode ou que je pourrais les ressortir dans quelques années.
- Quel est/Quelles sont les acquisitions dont tu es la plus fière ?
J'essaie toujours même lorsque que je me fais mes propres cadeaux qu'ils soient symboliques (les bijoux surtout). Même neufs, ils doivent toujours représenter quelque chose. Quand je passais des examens, si j'avais de bons résultats je m’offrais toujours une paire de chaussures. Même si aujourd'hui je ne les porte plus, j'aime les regarder et me rappeler d'un souvenir. Souvent dès que je m'achète un bijou, je le porte et je ne le retire plus (j'ai des bagues sur chaque doigt et 4 colliers autour du cou). Je suis surtout fière de mes acquisitions vintage, lorsque j’ai l’impression d’avoir trouvé un trésor. Je craque souvent aux puces ou dans les Flea Market… Je peux craquer pour des fauteuils (ex: mon Fauteuil Mario Bellini - photo ci-dessous, ndlr) ou alors n'importe quel bijou ou objet chez Chrome Hearts, très loin de mon univers.
- En 2020 tu ne quitteras pas...
Comme en 2019 : mes babies Bulla Black.
- D+ for care, ça t'évoque quoi ?
Un nouveau geste quotidien.
- Quel est ton rapport aux compléments alimentaires et en quoi D+ for care l’a-t-il révolutionné ?
J’ai du mal à être sérieuse et avaler des cachets gigantesques… J’aime le goût et les résultats que m'ont procurée la cure DAY+. Ma peau, mes cheveux et mes ongles sont devenus rapidement plus forts et je suis devenue addict.
- Entre nous… conseilles-tu D+ for care à tes copines ou est-ce que c’est ton secret beauté le mieux gardé ?
Pour dire vrai, c’est une amie qui m’a conseillée de faire la cure, puis je l'ai à mon tour conseillée à mon entourage ! Sans aucun doute !
- Et pour finir… « Less is more » ou « More the better » ?
« Less is more », évident ! Et aujourd'hui plus que jamais !
Un grand merci à Julia d'avoir partagé avec nous ses inspirations et son quotidien d'entrepreneur !
Retrouvez les produits de la marque Nodaleto fondée par Julia Toledano sur la boutique en ligne : https://www.nodaleto.com/